L’homme nait prisonnier. Prisonnier de son corps, cette première cage restera sa dernière. Dans cette prison qu’il subit, l’homme se débat. A son tour cette première prison sera prisonnière du temps qui la marquera. Pour ne pas sombrer, pour échapper à cette destinée qu’il ne contrôle pas l’homme, résigné, dirige ses pas sans plus lever la tête sur le chemin tracé par d’autres. Entrainé dans un monde uniformisé, où l’individu n’a plus sa place, il s’engourdira dans l’anonymat de la ressemblance avec ces pairs.

En exprimant à travers la matière les folies de l’enfermement, en sortant les monstres des profondeurs d’elle-même l’artiste tente, non pas de partager, mais de donner à celui qui regarde la possibilité de démystifier la peur qui l’emprisonne.